Les 5 aliments essentiels contre l’arthrose

La nourriture est LE médicament naturel à privilégier en tout premier lieu pour réduire vos douleurs. Avant d’utiliser un anti-inflammatoire ou autres médocs qui vont vous ruiner l’estomac et foutre en l’aire votre flore intestinale, tentez une alimentation saine et voyez ensuite.

Dans cet article, je vais vous cibler 5 aliments qui me paraissent absolument essentiels pour guérir de l’arthrose et réduire vos douleurs.

Je ne prétends pas être nutritionniste, médecin, herboriste ou autre
chamane du genre. Je me suis juste renseigné sur le sujet et j’ai
surtout testé. Faites en autant.

L’avantage avec cette méthode, c’est qu’en plus de vous soigner, vous
aller envoyer à votre corps une dose de pureté naturelle qui va vous
procurer un bien-être général si vous consommez ces aliments de manière
régulière (et que vous réduisez la malbouffe, on y reviendra).

Je vous livre ci-dessous les 5 aliments qui selon moi vous guiderons
vers la guérison et vers un meilleur bien être. C’est évidemment loin
d’être exhaustif, mais c’est un bon début.

Le Curcuma, le boss des anti-inflammatoires

C’est l’aliment à consommer sans modération en cas d’inflammation et d’arthrose !
La Ferrari des anti-oxidants. La panacée des anti-inflammatoires. Et en
plus c’est bon !

En fait, on utilise le Rhisome, qui est la partie sous-terraine de la plante.

Il vient d’Asie. Les indiens en consomment depuis des millénaires. Ils se soignent avec, et comme par hasard, ils comptent 10x moins de cancers que nous occidentaux.
Ici, on préfère se gaver de médicaments. C’est moins efficace, certes,
mais ça rapporte plus d’argent ! Bref ! Voyez le tableau.

Grâce à la curcumine qui le compose, le curcuma va neutraliser les radicaux libres et réduire l’inflammation.

Où en trouver ?

Vous pouvez vous en procurer dans les magasins bio sous sa forme
d’origine. Il s’achète également en poudre. En toute logique, il faudra
en consommer davantage en poudre car sa transformation lui aura fait perdre
de ses vitamines.

Comment s’en servir ?

Vous pouvez le rapper et parfumer vos plats, vos sauces (notamment les sauce salade) ou vos boissons.

Parfumez vos plats et vos sauces (surtout salades).

Ajoutez en également dans vos jus, si vous en faites
(sinon il est temps de vous y mettre) ! Perso, j’aime bien me faire un
petit pot de curcuma/gingembre avec un extracteur de jus (deux ou trois
racines). Je le consomme ensuite par petite dose toute la semaine en
l’ajoutant dans mes boissons, tisanes, jus (le consommer vite et le
garder au frais si on veut conserver un maximum de vitamines).

C’est un super colorant ! En le manipulant, vos doigts et vos outils risquent de prendre une jolie teinte orangée.

Important ! Pensez à l’associer à du poivre et/ou de l’huile
pour faciliter son assimilation. La curcumine est difficilement
assimilable par le corps. Sans cela, il risque de ne faire que passer
dans vos articulations, sans agir.

Perso, je l’utilise dans mes supers shots : demi
citron, curcuma, poivre, huile d’olive et/ou de lin, kéfir, vinaigre de
cidre, spiruline. Mon choix étant que j’aime bien le curcuma, mais je
n’ai pas forcément envie que tout ait le gout du curcuma. Ma femme
ne serait pas forcément d’accord, d’ailleurs. Alors, j’me prends à minima
mon shot de vitamines quotidien. Le gout est pas ouf mais c’est
tellement Healthy. Vous pouvez ajuster en fonction de vos goûts. Pour se soigner, il faut le vouloir.

Autre astuce, baladez-vous avec un petit pot de curcuma et/ou de gingembre pour parsemez discrètement vos plats quand vous êtes à l’extérieur (histoire de ne pas passer pour le fou du quartier).

Combien ?

A consommer sans modération, à minima 2 à 3g par jour : une 1/2 cuillère à café.

Le gingembre, anti-inflammatoire essentiel

Il est à mettre sur le même rang que le curcuma en terme
d’anti-inflammatoire et antioxydant. Parfait pour les personnes touchées par l’arthrose. C’est d’ailleurs également un
rhizome, et il est aussi utilisé depuis des millénaire par la médecine
ayurvédique, comme son pote le curcuma. Ses composés sont aussi
efficaces que certains médicaments pour réduire les douleurs et limiter
la destruction du cartilage (gingérols, shoagols, paradols). Des études*
ont montré qu’après 3 mois d’utilisation, des patients souffrant
d’arthrose se portaient mieux, sans effet indésirable notable.

Où en trouver ?

Vous pouvez vous procurer du gingembre frais à peu près partout.
Privilégiez les marchés ou les magasins bio. Vous pouvez également vous
en procurer en poudre mais il faudra augmenter le dosage pour trouver
une efficacité (1g de gingembre séché représente environ 10g de gingembre frais).

Comment s’en servir ?

  • Râper le et saupoudrer le dans vos plats, vos sauces salades.
  • Vous pouvez également faire des marinades dans du vinaigre.
  • Il peut aussi être confit. Je maitrise moins mais je testerai un jour (ça peut être pas mal d’en proposer aux apéros !).
  • Intégrez le dans le Super shot (rappé et en jus) !
  • Ajoutez en également dans vos jus ! Comme le curcuma, je m’en presse
    une racine et le conserve au frais, et j’arrose mes boissons avec ça.

Combien ?

En consommer environ 2, 3g par jour : une 1/2 cuillère à café.

*publié récemment dans le journal Arthritis et rheumatism. J’ai pas encore réussi à remettre la main dessus

Le choux rouge

C’est le légume absolument essentiel pour lutter contre Mme Arthrose
et autres problèmes articulaires ou inflammation. Il appartient à la famille des
crucifères. Ses frères sont blancs, romanes, frisés, chinois, le
brocoli également…tout ça tout ça. S’ajoute aussi à cette famille les
cousins : le radis, rutabaga, navet…

Mais le choux rouge est un peu le dominant de la fratrie pour les
questions d’arthrose et d’anti-oxydants. Il contient en quantité (quasi 2x plus que ses
frères et cousins) la molécule sulforaphane. Elle permet le ralentissement la dégradation du cartilage. 

C’est par ailleurs un nettoyant et un amincissant.

Des gaz ? Oui mais en fait c’est pas grave !

Le choux peut être pour certaine personne difficile à digérer et peut
provoquer ballonnement et flatulences. Sachez qu’en réalité, ces gaz
sont le résultat du travail drainant et nettoyant du choux. Il va en
effet désintégrer les matières en putréfaction dans vos intestins. Donc,
trop de gaz sous-entend potentiellement un contexte un peu toxique dans
vos intestins.

N’hésitez pas à en consommer progressivement.

Comment s’en servir ?

Cuit ou cru en salade.

En jus également. Vous pouvez le mélanger avec des pommes et/ou des
carottes pour que ça passe mieux. Au niveau du goût, il faut le dire
c’est pas l’Amérique. Mais tout se boit ou se mange bien quand on a
envie d’aller mieux, et avec des mélanges stratégiques.

Je rappelle que les jus ont cette avantage d’être directement digérés
par le corps et les nutriments sont très rapidement assimilés, dans
leur intégralité, sans qu’il n’y ai aucune perte.

Dans la même lignée, l’aliment consommé cru vous offrira beaucoup
plus de ses richesse nutritionnelle qu’une fois cuit. Donc limitez la
cuisson au maximum.

Combien ?

A vous de voir. L’idée est de se faire une bonne cure d’environ trois semaines, puis de prendre l’habitude d’en consommer régulièrement.

Si vous êtes sujet aux gazs, commencez par un demi-choux par semaine.
Faite le cuir dans un premier temps avant de le consommer cru pour
exploiter le maximum de ses nutriments.

En ce qui me concerne, j’essaye de varier mes crucifères d’une
semaine sur l’autre, en privilégiant davantage le choux rouge. Mais
j’essaye de garder le cap en consommer au moins un choux entier par
semaine.

L’harpagophytum

On l’appelle la « griffe du diable ». C’est LA plante efficace par excellence quand on a de l’arthrose. Elle possède des effets anti-inflammatoire et antalgiques ultra-puissants.

Elle permet en fait de lutter contre les cytokines, ces fameuses
cellules produites par les chondrocytes (qui détruisent et
reconstruisent le cartilage) en état d’inflammation. Ces citokines
entretiennent l’inflammation des articulations et participent au cercle
vicieux. D’où l’intérêt de leur faire la guerre, et donc d’ingérer de
l’harpagophytum à volonté. 

Où en trouver ?

N’en cherchez pas dans votre jardin, la plante est récoltée dans les déserts sablonneux d’Afrique du Sud et de Namibie.

Vous pourrez vous en procurer en pharmacie ou en magasin bio. Vous
les trouverez sous forme de gélule ou d’ampoule. L’idée est de faire une
cure d’environ 1 mois.

Vous pouvez également vous rendre chez un naturopathe.

Le plus souvent la plantes est mélangées à d’autres plantes types
frêne, cassis ou prêle qui sont aussi extrêmement bonne pour les
articulation (bourrées et de minéraux de flavonoïdes antiinflammatoire).

Combien ?

Au moins 50 à 60 mg (une ampoule) par jour pour réduire significativement les
douleurs et raideurs articulaire. Mais tout sera bien mieux expliqué sur la notice
ou par votre naturopathe. 

Le pamplemousse

Une des causes de l’arthrose est le dépôt de calcium inorganique sur
le cartilage
(le calcium inorganique, qu’on peu par exemple trouver dans
le lait pasteurisé) est démuni de ses enzymes et très peu assimilable
par le corps. Ces dépôts peuvent être accélérés par une mauvaise
alimentation. Le sang va venir les déposer sur le cartilage, le rendant
plus dur. Une fois les incrustations de calcium bien établies,
l’articulation va se dégrader de plus en plus. Comme on l’a vu
précédemment.

Il faut donc tenter de dissoudre ces éléments de calcium inorganiques
(Norman Walker pourra vous en dire plus dans son ouvrage, les jus frais
de légumes).

Pour cela le pamplemousse est l’aliment de premier choix.
Il est en effet composé d’acide salicylique organique dont le premier
rôle est de détruire les dépôts de matière étrangère sur les
articulations.

Par ailleurs, le pamplemousse contient des flavonoïdes, antioxydants 
puissants qui permettent de lutter contre le vieillissement des
cellules et contre l’inflammation.

A noter que l’écorce de pamplemousse renferme des fibres solubles qui
permettent d’éloigner les risques de maladies cardiovasculaires.

Où en trouver ?

Bien sûr, quand je parle de consommer du pamplemousse, j’entends
évidemment le fruit, et non le jus de fruit industriel acheté au
supermarché. Celui là est démuni de toute propriété intéressante pour nous (à par du saccharose).

Optez plutôt pour le fruit, le vrai. Celui acheté au marché ou au magasin bio (si possible, au plus proche de chez nous…). 

Comment s’en servir ?

Pressez le au p’tit matin, avant de démarrer votre journée. Et fait un cul sec de cette merveille. C’est trop bon et ça guérit.

Contre-indication :

Attention tout même aux personnes qui prennent des médicaments. Le
pamplemousse peut annihiler les effets de certains médicaments ou les
extrapoler pour d’autres. Renseignez-vous. Et tentez de vous débarrasser
au plus vite de ce traitement, si possible. La nature pourrait bien vous aider davantage et
avec moins d’effets secondaires.


Ces 5 premiers aliments sont évidemment les premiers d’une très
longue liste
d’aliments anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Ils ne se suffisent évidemment pas à eux même. Mais c’est un bon début et vous réduirez très probablement au bout de quelques semaines ou mois, vos douleurs liées à l’arthrose. Les consommer régulièrement vous fera du bien et vous
motivera à explorer d’autres « super aliments » qui nous entourent.

Vous allez vite vous rendre compte de la force de l’alimentation pour se guérir et au passage se sentir plus fort, plus jeune et plus heureux.